Pulsions alimentaires : et si tout partait de l'enfance ?
Tu as déjà eu cette sensation étrange d’avoir tout essayé pour perdre du poids… mais que quelque chose t’échappe ? Comme si, malgré ta motivation, un schéma invisible te ramenait toujours au même point. Et si ce n’était pas une question de volonté, mais une question d’émotion ?
💡 Ce que peu de gens disent, c’est que ton lien à la nourriture est souvent façonné dès l’enfance. Pas seulement par ce qu’on t’a appris à manger… mais surtout par ce que tu as ressenti. Les blessures de rejet, d’abandon ou d’humiliation, décrites par Lise Bourbeau, ne disparaissent pas avec l’âge. Elles s’ancrent. Et parfois, elles dictent nos comportements sans qu’on s’en rende compte.
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✨ Les blessures ne viennent pas de nulle part...
Quand on est enfant, on absorbe tout : les regards, les silences, les reproches, les absences.
Un mot de trop. Une critique répétée. Une promesse non tenue.
Et parfois même… ce qu’on aurait rêvé entendre, mais qu’on n’a jamais entendu.
🧠 Or, une émotion non reconnue – un chagrin ignoré, une peur minimisée, une injustice passée sous silence – ne disparaît pas : elle s’imprime dans la mémoire du corps.
Et c’est là que naît une blessure émotionnelle.
Pour ne pas souffrir à nouveau, notre ego met en place un masque :
soit pour séduire, contrôler, fuir, se faire aimer, ou être irréprochable.
Mais ce masque crée des comportements répétitifs, automatiques… qui finissent par nous enfermer.
🎯 La bonne nouvelle ? Ce n’est pas une fatalité.
Faire face à ce qui fait mal, l’observer sans jugement, est le seul vrai moyen de s’en libérer.
👉 C’est ce que nous allons explorer maintenant à travers les 5 blessures identifiées par Lise Bourbeau, et comment elles influencent ton lien à la nourriture.
🔔 Les 5 blessures émotionnelles et leur impact sur la nourriture
1. Blessure de Rejet
Masque : Fuyant · Vécue très tôt dans la petite enfance, souvent avec un parent du même sexe.
« T’es trop sensible, c’est insupportable. »
« Je voulais un garçon / une fille, pas toi. »
« T’étais un bébé surprise… On ne t’attendait pas. »
Comportement actuel :
👉 Tu te fais discrète, tu as du mal à prendre ta place, tu préfères disparaître plutôt que d’être jugée.
2. Blessure d’Abandon
Masque : Dépendant · Apparaît dans une relation de manque affectif.
« Je n’ai pas le temps pour toi maintenant. »
« Arrête de pleurer, ce n’est rien. »
« Tu es grande maintenant, débrouille-toi. »
Comportement actuel :
👉 Tu ressens un vide intérieur que tu cherches souvent à combler par la nourriture ou par l’approbation des autres.
3. Blessure d’Humiliation
Masque : Masochiste · Vécue souvent en lien avec le corps, la nourriture, ou la sexualité.
« Tu n’as pas honte de manger autant ? »
« Tu vas encore finir ton assiette comme un glouton ? »
« Tu sers vraiment à rien ! »
Comportement actuel :
👉 Tu te dévalorises, tu culpabilises dès que tu penses à toi, et tu t’oublies pour ne pas déranger.
4. Blessure de Trahison
Masque : Contrôlant · Née d’un sentiment de trahison de la part du parent du sexe opposé.
« Promis, je viendrai… (et il/elle ne vient jamais). »
« Tu ne me fais pas confiance ? » alors qu’on a été trompée.
« T’occupe pas, t’es trop petite pour comprendre. »
Comportement actuel :
👉 Tu veux tout maîtriser, tu as du mal à déléguer, et tu ne supportes pas qu’on te déçoive.
5. Blessure d’Injustice
Masque : Rigide · Apparaît dans des environnements où l’amour est conditionnel, lié à la performance.
« Ce n’est pas parfait, recommence. »
« Pleurer, c’est pour les faibles. »
« Il faut mériter ce qu’on a. »
Comportement actuel :
👉 Tu veux toujours être irréprochable, tu ne montres jamais ta vulnérabilité, et tu bloques tes émotions.
🔄 Ce que tu peux faire concrètement
Pas besoin de tout comprendre ni tout résoudre d’un coup. Voici une action douce et ciblée pour chaque blessure. Ces pratiques simples permettent de commencer à réparer ce qui a été blessé… à ton rythme.
🌿 Pour la blessure de rejet
🧘♀️ Méditation d’ancrage (3 min/jour)
Répète : « J’ai le droit d’exister. J’ai ma place dans ce monde. »
💡 Pourquoi ? Pour te reconnecter à ton corps et sortir du sentiment d’effacement.
🌿 Pour la blessure d’abandon
📸 Choisis une photo de toi enfant
Demande-toi chaque jour : « De quoi aurais-tu eu besoin, petite ? »
💡 Pourquoi ? Pour créer un lien de réassurance intérieure et combler ce vide affectif.
🌿 Pour la blessure d’humiliation
🕯️ Rituel avant chaque repas
Pose ta main sur ton ventre, respire, dis-toi : « Je mérite de me nourrir avec respect et douceur. »
💡 Pourquoi ? Pour reconstruire une relation de tendresse avec ton corps.
🌿 Pour la blessure de trahison
📖 Carnet de libération émotionnelle
Note chaque jour : « Que se passe-t-il en moi quand je veux tout contrôler ? »
💡 Pourquoi ? Pour lâcher la peur de l’imprévu et apaiser ton système nerveux.
🌿 Pour la blessure d’injustice
💌 Lettre de permission à toi-même
« J’ai le droit d’être imparfaite. J’ai le droit de ralentir. »
💡 Pourquoi ? Pour alléger la pression et accueillir plus de douceur.
🌿 Un chemin d’exploration, pas une vérité figée
Ce que tu viens de lire n’est qu’un aperçu, une première ouverture sur un sujet bien plus vaste : celui des blessures émotionnelles ancrées dans l’enfance.
Les exemples, les phrases, les actions proposées ici ne sont pas une vérité absolue, mais une invitation à l’exploration, un point de départ.
✨ Travailler sur ses blessures, c’est un peu comme éplucher un oignon :
à chaque étape, on enlève une pelure, une protection.
Et sous chaque couche… une nouvelle prise de conscience, une nouvelle libération.
Parfois, ce travail est rapide. Parfois, il demande plus de temps. Et c’est OK.
Il n’y a pas de délai idéal, juste un rythme qui t’appartient.
L’essentiel, c’est d’avancer pas à pas, avec bienveillance, sans chercher la perfection, mais en te reconnectant à toi.
🪶 Chaque action posée, chaque regard porté sur ton passé avec douceur,
allège un peu plus le poids de tes blessures… et te rapproche d’une relation plus apaisée avec la nourriture et avec toi-même.
📚 Pour aller plus loin
Je te recommande le livre puissant de Lise Bourbeau : ➡️ Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même
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💬 L'histoire d’Alice : Le jour où j’ai compris que je ne mangeais pas vraiment pour me nourrir…
« Petite, j’ai souvent entendu ma mère me dire : “Tu me fatigues avec tes caprices, tu veux toujours être le centre du monde.”
Alors j’ai appris à ne pas faire de vagues. À être sage, discrète, parfaite. Et surtout… à ne jamais montrer mes émotions.
Mais à l’adolescence, je me suis mise à manger en cachette. Du sucre, surtout. Je n’en pouvais plus de me contrôler tout le temps. C’était ma manière à moi de lâcher prise.
Sauf qu’après, je me détestais.
Et ça a continué adulte : je mangeais dès que j’avais l’impression de ne pas être à la hauteur.
Un jour, j’ai découvert que ce schéma portait un nom : la blessure d’injustice. Et qu’elle pouvait être apaisée.
J’ai commencé par noter ce que je ressentais quand une fringale apparaissait. Mais très vite, j’ai compris que ça ne suffisait pas.
Alors j’ai ajouté d’autres choses : des temps pour moi, même courts. De l’écriture intuitive. Des exercices d’EFT.
Et surtout, j’ai arrêté de me juger. C’est ce qui a tout changé.
Ce n’est pas venu du jour au lendemain. Il m’a fallu presque six mois pour réussir à dire non à une compulsion sans culpabilité.
Mais un jour, j’ai réalisé que cela faisait une semaine que je n’avais pas mangé en cachette. Puis deux. Puis un mois.
Et là, j’ai compris : je tenais bon, et ça payait.
Aujourd’hui, je ne mange plus pour me punir. Je mange parce que j’ai faim.
Et ça… c’est une vraie liberté.
👉 Ce chemin est difficile, oui. Mais le jeu en vaut la chandelle. Parce qu’on mérite toutes de se sentir libre. »
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Dans Destination Silhouette, je t’aide à comprendre tes émotions, libérer tes blocages, et retrouver une relation saine avec la nourriture sans régime ni culpabilité.
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